Les Salons de Musique (1998), les Salons vénitiens (2000_2020), le Théâtre du Merveilleux (2003-2020) avec Jean Paul Favand.
L’installation du Carillon des Zicphones (ou Carillon-Z) dans les « Salons de Musique » créés en 1997 va être le départ d’une collaboration de plusieurs décennies avec le Musée et son directeur Jean Paul Favand. Le pilotage simultané de tous l’univers sonore , lumineux , musical , robotisé et vidéo des salles qui se sont alors développées m’a été confié dés leur création. Ce fut aussi le cadre de créations d’orchestration, d’arrangements et de jeux musicaux et vidéo.
Le Musée des Arts Forains est à la fois un musée et un lieu de réception. Son appellation complète est Pavillons de Bercy – Musée des Arts Forains. Il comporte en intérieur 3 salles de grande taille :
- Le « Musée »
- « Les Salons vénitiens »
- Les « Salons de musique »devenus le «Théâtre du Merveilleux».
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Musique Mécanique, la salle « TdM » devient un instrument de musique
Après deux ans de préparation, l’une de ces salles, « les Salons de musique », a été transformée en « Théâtre du merveilleux » introduisant, selon Jean Paul Favand :
- d’une part la présence d’objets naturels fantastiques (les » naturalias ») à coté des objets de la collection, (les « artificialias» », dans la tradition des cabinets de curiosité),
- et d’autre part l’utilisation de lumières très spéciales couplées à de puissantes vidéo-projections sur les objets.
- le tout, bien sûr avec des recherches sonores, des effets de spatialisation et des instruments de musique mécanique répartis dans toute la salle (2000m2).
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La vidéo-projection sur les objets, innovation subliminale
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Les Salons Vénitiens s’ouvrent sur un manège devenu gondole et invitent à aller assister à un opéra d’automates.
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Technique muséographique
Le fonctionnement des salles, basé sur des successions continuelles de visites de groupes, de visites privées, de réceptions diverses et de leurs préparations a impliqué la création d’une double régie :
- une régie « haute » contenant de multiples interfaces électroniques, commandes de puissances et des batteries d’ordinateurs, qui se sont réduites en nombre au fur et à mesure des progrès de la technologie et des réseaux.
- une régie « basse », faite d’un seul écran permettant de tout piloter pour les divers utilisateurs.